Lundi 9 septembre 2024
Chères et chers représentants des médias
Étude : les produits de substitution valent mieux que leur réputation
Ces derniers jours, de nombreux médias ont relayé les résultats de l'étude de TA-Swiss sur les produits de substitution à la viande et au lait. La plupart d'entre eux n'ont fait qu'extraire du contexte des affirmations négatives sur les produits alternatifs végétaliens. Pourtant, dans cette étude de 300 pages, les produits végétaux ont globalement obtenu de meilleurs résultats que leurs pendants animaux. Revenons donc sur les véritables conclusions de l'étude.

Les alternatives à la viande sont plus écologiques et plus saines
Sur tous les aspects environnementaux examinés dans le cadre de l’étude (pénurie d’eau, émissions de gaz à effet de serre, risque d’acidification des sols et utilisation des surfaces), les substituts de viande affichent un meilleur score que la viande provenant de l’abattage. À l’exception du besoin en eau, les substituts de viande ont même un impact moitié moindre sur l’environnement que les produits de référence issus des abattoirs. Les auteurs de l’étude le résument ainsi : l’intégration des produits de substitution à la viande dans les modèles d’alimentation alternatifs permettent de limiter l’impact sur l’environnement dans tous les domaines ayant fait l’objet de l’étude. D'après les résultats de l'étude, la valeur nutritive (NRF10.3) des substituts de viande est plus élevée (et donc meilleure) que celle de la viande.

Les alternatives au lait (et aux produits laitiers) sont plus écologiques que le lait de vache
Le bilan des alternatives au lait est, lui aussi, meilleur que celui du lait de vache. L'impact environnemental des produits alternatifs au lait largement inférieur à celui des produits de référence, à l'exception du critère de la pénurie d'eau.
Le lait de vache a en effet obtenu de meilleurs résultats en matière de pénurie d'eau, car l’étude a comparé du lait de vache suisse à du lait végétal étranger. Un indice de pénurie d’eau étranger a été appliqué même au lait végétal produit en Suisse (p. ex. lait d'avoine suisse). Pourtant, si l'on en croit les résultats de toutes les études menées jusqu'à présent, le lait de vache est en réalité le plus gourmand en eau.
Production de lait
Quant à l'indice de valeur nutritive des laits végétaux, il varie tellement d'un produit à l'autre qu'aucune conclusion claire n'a pu être tirée.


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Meilleures salutations,
Amandine Chatellard

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